



Circuit de F1
Flins, Yvelines 2008
Outre une implantation sur des terres maraîchères inondables en bord de Seine et lieu de pompage de l’eau potable destinée à une large part de la population de Paris et de sa périphérie, ce projet de circuit présentait par ailleurs des risques en matière de nuisances sonores et de saturation des accès au site par les déplacements automobiles, lors des compétitions.
Le parti d’aménagement répondait à ces enjeux environnementaux par l’implantation très compacte du circuit et de ses installations logistiques concentrées au coeur au parcours, ce qui permettait d’offrir une
surface maximale pour la sécurité des spectateurs, et de laisser plus de 50 % de l’emprise au maraîchage biologique, préservant ainsi l’activité de pompage.
Le maintien et le renforcement des haies d’arbres présentes sur le terrain assuraient l’intégration au site et la répartition des fonctions.
Les tribunes étaient positionnées pour assurer la protection acoustique des habitations présentes sur la rive opposée de la Seine.
L’accès au site, les jours de grands prix, avait été étudié selon l’hypothèse d’un recours quasi exclusif au transport par voie ferrée, les places de stationnement étant limitées à 10 % des besoins, alors que les usines Renault voisines offraient par leurs installations ferroviaires la capacité nécessaire au garage des trains spéciaux le temps des compétitions.
Maître d’ouvrage : Conseil Général des Yvelines
Date : 2008
Etat d’avancement : Concours
Architecte : Jean-Michel Reynier Architecte / BRS /Tilke
Mission : mission de base loi MOP
Superficie (SHAB) : v
Coût : 180 M€
Ingénieur TCE : Pingat ingénierie
Economiste : AEI Economie
Paysagiste : Signes Paysage
Acoustique : Peutz&Associés